Recevoir la newsletter

Droit à réversion des veufs et veuves étrangers : vers la fin des discriminations fondées sur la nationalité

Article réservé aux abonnés

Après avoir accordé aux anciens combattants devenus étrangers la revalorisation de leur pension de retraite (1), c'est à leurs veuves que le Conseil d'Etat, dans deux arrêts du 6 février, alloue une revalorisation de leur pension de réversion. Et, dans un arrêt du même jour, la Haute Cour fait droit à la demande de pension de réversion d'un veuf d'une fonctionnaire.Point commun de ces arrêts : les intéressés avaient perdu la nationalité française au moment de l'accession à l'indépendance du pays ou territoire ayant appartenu à l'Union française (le Sénégal et l'Algérie, en l'espèce). De ce fait, la pension de réversion des veuves sénégalaises avait été remplacée, à partir de 1975, par une indemnité non revalorisable. Et l'époux d'une fonctionnaire française - devenu algérien à partir de 1963 - s'était vu refuser le bénéfice d'une pension de réversion.Les sages du Palais-Royal ont estimé que la discrimination dont sont victimes les intéressés, fondée sur leur nationalité, était contraire à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales et de son protocole additionnel.Confirmant la solution retenue par la cour administrative d'appel, le Conseil…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN TEXTES

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur