La nouvelle loi relative à l'IVG et à la contraception peine à s'appliquer
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Lecture : 3 min.
« Délais d'attente excessifs », « disparités des structures hospitalières », « problèmes financiers non résolus ». C'est un bilan mitigé que dresse, à l'Assemblée nationale, la délégation aux droits des femmes qui a rendu public, le 5 mars, son rapport d'activité 2001 (1), neuf mois après la loi du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception (2) visant à assouplir les conditions d'accès à l'avortement. D'autant que les décrets d'application - annoncés d'ici au départ du gouvernement - ne sont toujours pas publiés.Certes, il y a des mieux. Ainsi, « la situation a changé » en ce qui concerne les départs à l'étranger des femmes candidates à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), fortement stigmatisés au moment de l'adoption de la loi du 4 juillet, se réjouit le rapport, se fondant en particulier sur les informations fournies par les cliniques hollandaises qui font état d'une « diminution significative du nombre de leurs clientes françaises ». Mais c'est pour aussitôt déchanter et constater qu'en lieu et place s'est développé un tourisme régional, les femmes étant parfois contraintes de chercher un établissement de santé hors de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques