Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Les travailleurs sociaux peinent à s'organiser pour se faire représenter, sinon en ordre dispersé. L'émergence de collectifs, mouvements et associations « citoyennes » sonne-t-elle le glas des associations professionnelles ?
« Quel sens peuvent encore avoir des associations professionnelles constituées sur la défense et la promotion d'une logique professionnelle ? » La question, cruelle mais lucide, posée par Christine Garcette, ex-directrice de l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) dans les ASH en juin 2001 (1), a pris une tonalité encore plus aigüe face aux graves difficultés de l'association depuis décembre dernier. Représentant une profession dite canonique, emblématique sans doute d'une époque, elle a néanmoins fait peu d'émules du côté des éducateurs spécialisés, encore moins du côté des animateurs. En revanche, des associations comme celles des éducateurs de jeunes enfants et des conseillères en économie sociale et familiales (2) ont le vent en poupe. Dans le même temps, en rupture ou en complémentarité, mouvements et associations de « professionnels citoyens » tentent une autre approche. La fin d'un…
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