La Cour des comptes dénonce les déficiences de la politique de la ville
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 3 min.
Manque de cohérence et de clarté, lourdeur, complexité, opacité des financements. C'est un bilan sans concession de la politique de la ville que dresse la Cour des comptes dans un rapport rendu public le 25 février (1). Même si elle met en évidence l'existence de « bonnes pratiques », l'étude, menée à partir de sept sites (2), dénonce, en premier lieu, « l'imprécision des objectifs » de cette politique. Ce qui les rend difficiles à cerner : l'extension progressive des sites au-delà des quartiers eux- mêmes, la superposition des zonages et la multiplication des thèmes abordés (urbanisme, sécurité, prévention de la délinquance, emploi, économie, santé, éducation...). Mais aussi le fait que la politique de la ville « poursuit parallèlement deux buts fondamentaux qui ne sont pas convergents ». En effet, explique la cour, alors que des actions visent à embellir les conditions de vie générale et stabiliser les populations dans les territoires concernés, d'autres permettent d'améliorer directement la situation personnelle des habitants qui finissent par quitter les quartiers prioritaires, ces derniers étant « ainsi privés des effets bénéfiques des actions menées, surtout si les partants…
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