Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Après la décision de la Cour européenne des droits de l'Homme qui reconnaît à la France le droit d'interdire l'adoption d'enfants par les homosexuels (1), les réactions associatives sont contrastées. « La décision ne vient pas heurter le droit positif national » et l'Union nationale des associations familiales (UNAF) (2) en est « assez satisfaite », a dit à l'AFP sa directrice générale adjointe, Monique Sassier. « Dans la déclaration d'adoption, un enfant devrait bénéficier d'un père et d'une mère, c'est un des fondements de la filiation adoptive », a-t-elle souligné en précisant qu'à l'UNAF, « on reste très réticent dès lors que l'adoption est faite par une personne qui revendique son homosexualité. » Toute autre est, naturellement, le commentaire de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) (3) qui regrette « la frilosité » de la cour, dont la décision « risque d'encourager la pratique discriminatoire qui s'est développée en France ». Même si la juridiction « n'est pas prête à imposer aux 43 Etats-membres du Conseil de l'Europe d'éviter les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle [...], cela ne signifie pas pour autant que la France ne devrait…
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