Publié le : Dernière Mise à jour : 01.08.2017Lecture : 2 min.
Il n'y a pas de raison de penser qu'un monde sans violences puisse exister. Ni qu'il y ait, non plus, une réponse unique à un phénomène dont les dimensions sont multiples et les modes d'expression également- même si pointer la seule violence juvénile permet aux aînés d'occulter plus facilement la leur. C'est précisément du côté des parents, et plus globalement de la société des adultes et des ratés de sa relation avec les adolescents, que Patrice Huerre invite à se pencher pour trouver des pistes permettant de « contenir, réguler et pacifier cette violence qui est aussi énergie nécessaire à la vie ».Les jeunes « cherchent » les adultes, indéniablement. Ils mettent leur fiabilité à l'épreuve à l'aide de multiples transgressions. Souvent minimes au départ (retard du retour à la maison, absentéisme, provocations au collège, petits larcins), celles-ci participent efficacement à leur processus de maturation s'ils trouvent, dans leur entourage, des réponses structurantes à même de les rassurer. Or la difficulté des adultes à dire non et à soutenir des positions qui peuvent être source de conflits ne font qu'amplifier les difficultés des adolescents qui en « rajoutent » dans l'espoir qu'on…
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