Le schéma d'intégration des primo-arrivants en question
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 18.08.2017Lecture : 3 min.
Il existe une « distorsion latente » entre la réalité des profils et des parcours des étrangers qui arrivent en France pour y vivre et « la permanence des représentations associées à ces populations par les instances administratives et, plus largement, par la société ». Persistent en effet dans les esprits à la fois « la figure de l'émigré pauvre, faiblement qualifié », calquée sur l'image des années 50, et « une approche du parcours d'intégration pensé de manière unilatérale par le pays d'accueil, sur le mode d'un parcours plus ou moins initiatique, long, complexe, douloureux... ». L'étude sur l'accueil des primo-arrivants d'où émane ce constat, effectuée pour le compte du Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild, nouveau nom du FAS) et par le cabinet Vérès Consultants (1), met pourtant en avant l'extrême diversité de ces personnes : cadres de haut niveau ou personnes faiblement qualifiées qui se déplacent de pays en pays au gré des opportunités d'emploi, étrangers ayant pour projet explicite de devenir français, ou au contraire sans projet, « soit parce qu'ils n'ont pas eu le temps de l'élaborer, soit parce qu'ils vivent à…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques