Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Ecoute, information, orientation, soutien : dans la proximité paradoxale que permet le téléphone et l'intimité favorisée par le respect de l'anonymat, les praticiens de la téléphonie sociale aident les appelants à décrypter leurs difficultés. Cette ouverture à l'échange permettant à chacun de cheminer vers sa solution, semble répondre, de manière appropriée, aux attentes des usagers.
« Avant de vous suicider, appelez-moi » : sous l'impulsion du révérend Chad Varah, auteur de cette annonce parue dans le Times du 2 novembre 1953, le premier service européen d'aide téléphonique était né. Sept ans plus tard, 9 % de la population française possède le téléphone quand SOS Amitié voit le jour à Paris. Au bout du fil, un homme ou une femme prête l'oreille aux désespérés, aux isolés et à tous ceux qui ont besoin de trouver quelqu'un à qui parler. Depuis, parallèlement au développement de SOS Amitié qui a implanté de nombreux postes d'écoute à travers la France, les services d'aide par téléphone se sont multipliés, surtout au cours de la dernière décennie. Ils se sont aussi largement diversifiés. Diversité des origines, des statuts et des modalités…
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