L'aide familiale ramène le taux de pauvreté des étudiants de 90 à 20 %
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Publié le : Dernière Mise à jour : 05.08.2017Lecture : 1 min.
« Lorsque les jeunes ne vivent plus chez leurs parents, l'implication financière des familles reste forte, surtout pour les étudiants », montre une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) (1). Ainsi, 97 % des ménages constitués de 19-24 ans ayant quitté la résidence familiale et poursuivant des études supérieures - qui représentent eux-mêmes 56 % des ménages de cette tranche d'âge - reçoivent une aide, financière ou en nature, de leurs parents. Cette participation familiale est même régulière pour 90 % d'entre eux. Elle est en revanche « nettement plus rare » pour les autres jeunes ménages et concerne par exemple un tiers de ceux dont l'un des membres a un emploi, est au chômage ou inactif non étudiant.La contribution parentale représente près des trois quarts des ressources des ménages étudiants -même si les aides publiques, sous forme de bourses ou d'allocations logement, sont fréquentes -, mais seulement entre 14 et 20 % des ressources des autres catégories. En fait, elle multiplie par près de 3,5 le niveau de vie des ménages étudiants. Celui-ci est évalué à environ 11 000 € par an et par unité de consommation, ce qui est un peu inférieur…
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