Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
C'est un satisfecit que se sont attribués, le 30 janvier, le Premier ministre, Lionel Jospin, et son ministre de l'Education nationale, Jack Lang, en dévoilant les premières données du logiciel Signa de recensement des phénomènes de violence scolaire, mis en place depuis la rentrée (1).Tout en se montrant prudente quant aux résultats sur les mois de septembre et octobre 2001, en raison du manque de comparaison possible, Sonia Henrich, présidente du Comité national de lutte contre la violence à l'école, à l'origine de cet instrument, note que les incidents graves restent rares dans le second degré et encore plus dans le premier degré. Ainsi, 41 % des établissements ayant répondu n'ont signalé aucun acte de violence, 15 % qu'un seul. S'agissant de la violence en primaire, peu d'écoles semblent concernées : 420 sur un total de presque 53 000 écoles, soit un incident pour 10 000 élèves environ.Quant aux auteurs de ces violences, ils sont le plus souvent âgés de 15 à 17 ans. Et ce, contrairement aux idées reçues selon lesquelles l'âge des jeunes impliqués dans ces actes baisserait, juge Sonia Henrich.Autre enseignement : au collège et au lycée, ce sont surtout les élèves qui sont auteurs…
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