... exige une solution politique, selon les associations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Unanimes. Les associations qui travaillent auprès des sans-domicile saluent toutes l'intérêt de l'enquête réalisée par l'INSEE, « qui donne des chiffres calculés de manière scientifique, au lieu des évaluations dont il fallait se contenter jusque- là », comme le dit Patrick Doutreligne, adjoint au délégué général de la Fondation Abbé-Pierre. Ce travail « sera à renouveler périodiquement pour mesurer les évolutions », ajoute la Fédération nationale des associations de réinsertion sociale (FNARS).Les chiffres avancés ne sont donc pas contestés ? « Ils donnent une photogra-phie à un instant T, commente Patrick Doutreligne, mais les itinéraires examinés montrent que beaucoup de personnes alternent les séjours dans la rue, en centre, chez des amis et reviennent dans la rue, donc que le flux des populations à risque est plus important. » « Il faut doubler le chiffre de 86 000 », tranche Daniel Druesne, directeur de la communication de l'Uniopss. « Avec les personnes logées dans des cabanes de fortune, en caravane, à l'hôtel ou accueillies chez des amis, l'INSEE confirme de toute façon le chiffre de 200 000 personnes sans logement », remarque la FNARS. « Le constat d'un rajeunissement…
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