Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
« Le développement durable est au service de l'homme. Son but premier est l'égale dignité de toute personne humaine. Il tend donc, très particulièrement, à la réduction effective de la pauvreté et à un accès plus équitable aux biens publics globaux, en particulier le savoir, la santé, la maîtrise par chacun de sa propre vie. Le développement durable ménage les ressources naturelles et les équilibres écologiques. Il se préoccupe d'assurer la survie ou, mieux, de bonnes conditions de vie aux générations futures. » Ce n'est pas un hasard : c'est bien l'homme qui est placé au premier plan de cette définition figurant en tête du « Manifeste pour un développement durable », lancé, le 29 janvier, par une centaine de personnalités de la société civile (1).Ne se voulant ni catastrophiste ni béat, le texte décrit l'état du monde en dénonçant un « fauteur de désordre : notre mode de vie occidental (du moins celui des 80 % de favorisés parmi les Occidentaux) ». Alimenté par la « mondialisation libérale », ce modèle n'est « pas généralisable » et suscite « une frustration qui n'a pas fini de secouer la planète ». « La balle est dans notre camp, estiment les signataires. Nous n'avons aucun titre…
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