Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Le secteur social et médico-social vient de se doter d'une loi qui garantit les droits de ses usagers. Peut-il pour autant s'endormir sur ses lauriers ?Au-delà du très large consensus qui entoure cette évolution, le chantier de la démocratisation des rapports institutions-usagers doit encore s'engager.
Avec l'adoption de la loi rénovant l'action sociale et médico-sociale (1), l'affaire semble entendue. Non seulement les droits fondamentaux des usagers du secteur et de leur entourage sont définis, mais les outils pour les garantir sont précisés : participation directe de l'intéressé à son projet de vie, livret d'accueil, contrat de séjour, charte des droits, recours possible à un médiateur, instauration de conseils de la vie sociale... Autant de dispositions qui forment le point d'orgue législatif d'un mouvement social consensuel s'attachant à « remettre l'usager au centre ».Cependant « si [ce concept] devient un paradigme dominant - et comment ne pas s'en réjouir ? - les professionnels ont la responsabilité d'éviter qu'il ne vire au lieu commun dans son acception la plus péjorative, celle du discours dominant qui tient lieu d'action »,…
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