Publié le : Dernière Mise à jour : 28.07.2017Lecture : 2 min.
Faut-il, au terme d'un délaissement tardif, encourager l'adoption, même si un enfant a pu être parfaitement inséré dans une famille d'accueil ? Pour répondre à cette question, Claire Gore, psychologue clinicienne dans différents services de l'aide sociale à l'enfance, s'appuie sur la recherche-action qu'elle a réalisée, entre 1982 et 1996, auprès d'enfants devenus adoptables à partir de l'âge de 8 ans. Cette limite a été choisie pour deux raisons, explique l'auteur : d'une part, elle coïncide avec la phase de doute la plus problématique dans les choix d'orientation et, d'autre part, elle correspond à un âge assez fréquent si l'on prend en compte la durée des différentes étapes à franchir pour devenir pupille adoptable et adopté.Régis, Sébastien, Raoul, Yolène, Denis, Sonia, Marc et Jérémie, les huit enfants retenus pour cette étude, ont tous connu le délaissement pendant de longues années avant que n'intervienne une procédure juridique d'abandon, puis qu'ils soient confiés en vue d'adoption alors qu'ils avaient de 8 à 13 ans. Comment ces enfants, ne posant pas de problème majeur dans leur placement qui a duré entre trois et dix ans, ont-ils vécu leur parcours ? En dépit de leur âge,…
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