Pour conforter les plates-formes de services de proximité
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
A la demande du secrétariat d'Etat à l'économie solidaire qui souhaitait discerner « les facteurs de réussite ou d'échec » de ce type de structures, six plates-formes de services de proximité - installées à Lille, Marseille, Rennes, Longwy, Lyon et Saint-Denis - ont fait l'objet d'une étude approfondie (1). Soulignant la diversité de ces organismes, dont l'assise géographique varie de deux communes à l'ensemble d'un département, son auteur, Jean-Michel Chassine, inspecteur général des affaires sociales, dégage néanmoins quelques caractéristiques d'ensemble. Dans cinq cas sur six, l'activité reste concentrée sur les services à la personne (ménage, garde d'enfants, garde-malade, soutien scolaire, cours particuliers). Et cela, en fonction de l'offre préexistante des associations à l'origine de la création de la plate-forme, plus qu'à partir d'études des besoins des usagers.La dynamique associative est d'ailleurs à l'origine quasi-exclusive de l'émergence de ces plates-formes (qui jouent un rôle d'information, d'orientation et d'observation de la demande). Sans intervention du secteur marchand qui fait l'objet d'une « méfiance plus ou moins explicite », souligne l'auteur qui relève par…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques