Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Lecture : 2 min.
Une autre étude fait ressortir les premiers effets de la montée en charge de la CMU durant l'année 2000. Réalisée par le Centre de recherche, d'études et de documentation en économie de la santé (1), elle montre que les plus bas revenus sont passés en un an d'un taux de couverture complémentaire de 50 % à 80 %.Il reste quand même 8 % de l'ensemble des assurés sociaux qui ne bénéficient que de la sécurité sociale de base. Et cette proportion grimpe encore à 16 % parmi les personnes dont le revenu par unité de consommation est inférieur à 3 500 F par mois, alors qu'elle n'est que de 3 %au-delà de 8 500 F par mois. Un rattrapage s'effectue donc, mais il est loin d'être achevé. L'étude montre d'ailleurs que le montant des ressources et la catégorie socioprofessionnelle restent des critères discriminants en matière de santé, quel que soit l'angle sous lequel on la scrute.Ainsi la morbidité croît évidemment avec l'âge et varie selon le sexe (les femmes déclarant plus de maladies que les hommes), mais elle est aussi plus forte pour les chômeurs que pour les actifs occupés, et pour les allocataires du RMI que pour l'ensemble de la population d'âge égal. De même, les douleurs fréquentes touchent…
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