Les CMPP dénoncent « un dramatique manque de moyens »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
C'est un nouveau cri d'alarme contre les carences et la pauvreté de la pédopsychiatrie en France, après, notamment, celui lancé par la défenseure des enfants dans son rapport 2001 (1). Il concerne cette fois les centres médico-psycho- pédagogiques (CMPP) et émane de l'Association nationale des communautés éducatives (ANCE) (2), qui regroupe 146 de ces structures, sur les 306 recen-sées.D'ordinaire discrets - « afin de ne pas stigmatiser les enfants et les jeunes qui les fréquentent », souligne René Bernard, président de l'ANCE -, les CMPP se sont résolus à dénoncer publiquement, le 15 janvier, leur « dramatique manque de moyens ». Ainsi que le « manque de dialogue avec les pouvoirs publics, qui ont de nos centres une image surannée et décalée », ajoute Claude Mortemousque, pilote du groupe technique sur ces structures au sein de l'ANCE et directeur administratif et pédagogique du CMPP de Nantes.Les centres médico-psycho-pédagogiques ne manquent pourtant pas de mettre en avant leurs atouts. « Nous œuvrons à la fois dans le cadre d'une surspécialité - la pédopsychiatrie -et d'une activité généraliste », insiste Jean- Pierre Guillemarre, médecin directeur du CMPP de Dieppe. Ces…
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