Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« La psychiatrie de secteur parisienne rencontre des difficultés de plus en plus inquiétantes », qui semblent « être totalement méconnues ou ignorées par les décideurs et les responsables administratifs », dénonce la Société des psychiatres des hôpitaux de secteur de Paris (Somepsy) (1). Dans un Livre blanc rendu public le 14 janvier, elle s'en prend à la politique menée par l'Agence régionale d'hospitalisation (ARH) d'Ile- de-France, lui reprochant l'échec de la mise en œuvre du schéma régional de psychiatrie. Outre la diminution du budget de la psychiatrie de 4 à 6 %, depuis 1996, en Ile-de-France, la volonté de rééquilibrage entre les départements a conduit, faute de moyens suffisants, à une répartition absurde et incohérente des dotations entre Paris et certains hôpitaux provinciaux, explique-t-elle. Conséquences ? De 1989 à 2000 à Paris, 46 % des lits de psychiatrie ont été fermés entraînant une augmentation du taux d'occupation à 83 %. Et, plus grave, plus d'un patient hospitalisé sur cinq (contre un sur dix en 1989) l'est en hospitalisation d'office. A cela s'ajoute la baisse de 8 % en dix ans du nombre de psychiatres, les problèmes de la sectorisation en psychiatrie infanto-juvénile…
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