Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 1 min.
Après une semaine passée au centre de rétention de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, Moussa Brihmat, soulagé, a été assigné à résidence le 26 décembre « en vue d'un réexamen de sa situation ». En deux jours, la mobilisation du collectif d'associations (1) et de personnalités rassemblées dans la campagne « Une peine, point barre » (2) a réussi à faire de son histoire l'emblème de l'iniquité de la « double peine ». Sans avoir à forcer le trait.Né en France en 1952 et n'ayant jamais mis les pieds en Algérie, Moussa Brihmat est le seul membre de sa famille à être resté algérien, « par négligence ». Père de deux enfants français dont il a la garde, il a été arrêté dans la préfecture lors d'une demande de renouvellement de sa carte de résident arrivée à échéance. Un fichier avait gardé trace d'une condamnation à cinq ans de prison assortie d'une expulsion prononcée en 1994 dans une affaire de trafic de drogue. Ayant purgé sa peine de 1993 à 1997, Moussa Brihmat s'est depuis réinséré en créant une association d'aide aux prisonniers et à leurs familles, qui tient permanence dans une mairie d'arrondissement de Lyon et intervient régulièrement pour défendre des dossiers... à la préfecture.…
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