Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 1 min.
« L'apprentissage de la langue française est un devoir pour les migrants. Mais qui doit se combiner avec un véritable droit d'accès à la formation. » Telle est la conviction de Pierre Henry, directeur général de France Terre d'asile qui, avec treize autres associations et syndicats, rassemblés dans un collectif « Droit à la langue pour tous les migrants » (1), lance une pétition nationale. Objectif : faire reconnaître par les pouvoirs publics ce droit à l'apprentissage du français et surtout obtenir qu'il soit organisé avec les partenaires concernés et avec les moyens nécessaires à son exercice effectif. Il faut notamment que les formations linguistiques soient pleinement reconnues au titre de la formation pro- fessionnelle.Apprendre la langue, précise le texte, c'est pouvoir « échanger, comprendre, se défendre, se confronter à une autre culture et à d'autres codes ; c'est pouvoir choisir de s'ouvrir à d'autres et ne pas être contraint au repli sur soi ou entre membres d'une seule et même communauté ». Appren- dre la langue est donc une condition d' « élémentaire autonomie », mais aussi d' « épanouissement personnel et familial, culturel et professionnel ». Dans la réalité, bien…
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