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Une violence qui sort du silence

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Les travailleurs sociaux identifient aujourd'hui les mariages forcés comme la principale violence exercée à l'encontre des jeunes musulmanes issues de l'immigration. Mais ils sont souvent très démunis pour intervenir efficacement à leurs côtés.
« Je n'ai pas été voir l'assistante sociale ni le conseiller principal d'éducation. J'ai gardé ça pour moi. Même parmi mes proches, je n'ai mis personne au courant. Je pense qu'on a un peu honte d'avouer qu'on n'est pas libre, qu'on va être mariée de force », explique Fatoumata. C'est ce silence que la jeune Sénégalaise veut aider les adolescentes à briser, en évitant, si possible, que l'affirmation de leurs aspirations n'entraîne de douloureuses ruptures familiales. Tel est l'objectif de l'association récemment créée par Fatoumata avec des camarades et des membres de l'équipe éducative du lycée qui s'étaient mobilisés, au printemps 2000, pour lui permettre de revenir de Casamance (1).Une réalité d'une ampleur nouvelleCette violence spécifique exercée sur les jeunes filles en milieu interculturel n'est pas nouvelle. Il y a plus de dix ans, Yasmina et les autres, filles de parents maghrébins en…
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