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Zones franches urbaines : l'heure du bilan

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Au moment où le dispositif des zones franches urbaines, instauré par Alain Juppé en 1997, touche à son terme, Yves Jégo, maire RPR de Montereau et président de l'Association des villes concernées, a voulu tirer le bilan de ce qui constitue, selon lui, une « incontestable réussite »   (1).Les 44 quartiers en zone franche (38 en métropole, 6 en outre-mer) ont vu leur nombre d'emplois passer de 35 000 en 1997 à 86 900 près de cinq ans plus tard (+ 147 %). Sur ces 52 000 emplois nouveaux, 24 350 correspondraient à des créations. « Là où l'étude d'impact en prévoyait 7000 », insiste Yves Jégo. De plus, la loi imposait d'embaucher un minimum de 20 %d'habitants des cités, or les 21 000 entreprises concernées en ont en réalité recruté 30 %, et cela malgré le déficit de qualification constaté. Et pour un coût (jugé faible) de 40 000 F par emploi. « Cette politique innovante a eu aussi pour effet de remobiliser dans bien des villes tous les acteurs du développement local », estime encore l'élu seine-et-marnais. Même si elle « s'organise en douceur » sur trois ans, la non-reconduction du dispositif, condamné par « l'hostilité idéologique » du gouvernement, marque un « abandon des cités » au « milieu…
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