Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 7 min.
Près de 50 000 logements sont précaires, insalubres ou manquent à l'appel. A Baillif, près de Basse Terre, les logements évolutifs sociaux demandent un accompagnement social structuré. A Boissard (Pointe-à-Pitre), les professionnels interviennent au cœur de la plus importante opération française de résorption de l'habitat insalubre.
Christian Célestine campe le décor : « 20 000 logements doivent faire l'objet d'opérations de résorption de l'habitat insalubre (RHI), 10 000 autres dans l'habitat diffus auxquels il faut ajouter un déficit de 16 000 logements. Pour régler cette crise d'ici à 15 ans, il nous faut produire environ 7 000 logements neufs par an dont près de 3 000 logements sociaux, compte tenu de la pauvreté de la population. Nous y arrivons à peu près aujourd'hui. » Selon le responsable de la sous- direction de l'habitat et du logement social, récemment créée au sein de la direction des actions de solidarité départementale (DASD) (1), « devant l'ampleur des problèmes, la collectivité départementale doit s'investir dans le logement social en direction des personnes défavorisées. Même si celui-ci relève en priorité de l'Etat,…
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