Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
Bernard Kouchner a fait des étrangers vivant en France l'une des cibles prioritaires de son plan de lutte contre le sida, annoncé le 28 novembre (1). Ils apparaissent, il est vrai, comme les parents pauvres du dépistage du VIH et des soins précoces et représentent actuellement près de 30 % des nouveaux cas déclarés, alors qu'ils ne forment que 6 % de la population totale. Le rapport de l'Institut national de veille sanitaire sur la situation du sida en France (2), publié à la veille de la quatorzième journée mondiale contre cette maladie, le 1er décembre, relève en outre que l'absence de dépistage et l'insuffisance de prise en charge des personnes qui se savent séropositives (3) constituent un phénomène « particulièrement préoccupant chez les patients hétérosexuels originaires d'Afrique sub-saharienne et vivant en France ». Ainsi, parmi ces publics, 70 % ne connaissaient pas leur séropositivité au moment du diagnostic de sida sur la période de 1999 à mi-2001, soit une augmentation de plus de 30 % par rapport aux deux ans et demi précédents.Cet éclairage particulier sur les ressortissants de pays d'Afrique sub-saharienne ne doit d'ailleurs pas occulter, souligne le collectif Migrants…
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