Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Irréductibles, les personnels de l'administration pénitentiaire, parmi lesquels les travailleurs sociaux intervenant dans le cadre des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) ? Toujours est-il que cette « branche » du ministère de la Justice est désormais la seule à refuser de signer un accord sur la réduction du temps de travail. Un refus signifié notamment lors d'une manifestation qui, le 5 décembre, à l'appel des syndicats CFDT, CGT et FSU des SPIP, a rassemblé à Paris, entre 600 et 800 personnes - sur un effectif national de 2 000 - pour dénoncer « le refus du dialogue social » de leur administration et « l'absence de créations d'emplois » (1).Pour les 7 000 agents de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), en revanche, un accord a finalement été signé le 3 décembre (2), faisant suite à celui intervenu le 12 novembre et concernant les 1 800 fonctionnaires de l'administration centrale et à celui du 20 novembre avec les 20 000 fonctionnaires des cours et tribunaux judiciaires. Les deux principaux syndicats du secteur, le Syndicat de la protection judiciaire de la jeunesse (SPJJ) -UNSA (3) et le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée…
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