Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Lecture : 2 min.
« La décision de placement ne répond plus à un projet éducatif. Elle est devenue un moyen de contrainte et de contrôle », résume Claude Beuzelin, secrétaire générale du Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) (1). L'hébergement collectif est ainsi transformé en « un lieu de contention voire d'exécution de peine », ajoutent les personnels d'une soixantaine de structures, dans un appel solennel rédigé le 27 novembre au terme d'une « rencontre nationale des hébergements collectifs ». « Le constat est unanime : les conditions de travail n'ont jamais été aussi difficiles » dans les différents foyers d'action éducative, les centres de placement immédiat et les centres éducatifs renforcés, commente la secrétaire générale. Et cela, malgré la forte augmentation des effectifs, passés de 6 000 à 7 300 personnes depuis trois ans. Car « l'ouverture à marche forcée de nombreuses structures perpétue, malgré les créations d'emplois, des manques de personnels dans de nombreux services », déplore le syndicat. Sans compter le turn over important qui traduit les « souffrances de trop nombreux personnels ». Un véritable « phénomène de fuite ». L'absence d'autonomie Pourquoi…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques