Publié le : Dernière Mise à jour : 16.08.2017Lecture : 2 min.
C'est dans un contexte de démobilisation sociale- qui se traduit notamment par une baisse drastique des financements privés - et de remontée de l'épidémie de sida- 600 décès, 1 700 nouveaux cas déclarés et sans doute 5 000 nouvelles contaminations par an, selon le ministère de la Santé - que le réseau AIDES a tenu ses XIVe assises, du 9 au 11 novembre à Nîmes (1). Nécessité fait loi : le réseau a d'abord décidé de modifier ses structures pour réaliser des économies d'échelle et rationaliser la gestion d'un budget de 120 millions de francs et de 400 salariés. Les 28 associations se rassemblent donc, à partir du 1er janvier 2002, en une association unique (sous le même nom d'AIDES). Le travail de terrain restera néanmoins le fait de délégations régionales, dont la carte est redessinée au passage pour mieux s'adapter aux réalités de l'épidémie et des structures sanitaires.La difficulté des temps n'empêche pas Christian Saout, président d'AIDES, de tenir un discours à la fois offensif et... constructif. Constructif, par exemple, pour saluer les avancées enregistrées dans le projet de loi sur le droit des malades (2) ou la politique de la France dans les instances internationales. Offensif,…
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