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Faut-il rendre visible le sort des Français d'origine étrangère et des natifs des DOM-TOM ?

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  « Comment poser une question qui ne se pose pas ? », demande le Haut Conseil à l'intégration (HCI), qui voulait mesurer la présence des Français d'origine étrangère et des natifs des départements et territoires d'outre-mer (DOM-TOM) dans les fonctions d'encadrement (1). Son étude s'est en effet heurtée, dans les chiffres déjà disponibles comme dans une enquête spécialement confiée au Credoc, à « l'invisibilité statistique et juridique de ces populations ». Roger Fauroux, président du HCI, s'en prend bille en tête à ce « tabou prétendument républicain » qui empêche, au nom de l'égalité entre les citoyens, de distinguer les Français selon leur origine, même à des fins purement statistiques. Cette « volonté délibérée d'ignorer un aspect majeur de la réalité française » se « retourne de fait contre ceux qu'elle entend protéger », estime-t-il. Car elle conduit à un « aveuglement social » qui est un frein à la définition de politiques adaptées.Le Haut Conseil propose donc, « sur le modèle de l'Observatoire de la pauvreté et de l'exclusion sociale », la création d'un observatoire chargé de recueillir des données objectives sur l'insertion sociale et professionnelle des Français d'origine…
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