Personnes et familles à la rue : le « coup de gueule » interassociatif
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Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 4 min.
« C ontrairement à ce que nous demandait le ministère, nous avons décidé de ne plus nous taire. » Lassées d'être félicitées pour leur action tout en étant incitées à ne pas crier trop fort le caractère intolérable de la situation des personnes à la rue, une vingtaine d'associations (1) ont poussé publiquement un cri de colère, le 30 octobre, lors d'une journée d'action. Cette mobilisation conjointe des acteurs de l'accueil d'urgence et de l'action sociale, d'une part, et de l'accueil des étrangers, d'autre part, pour souligner combien les difficultés rencontrées par les uns et les autres sont liées et ne peuvent être résolues séparément. L'engorgement du dispositif d'accueil d'urgence - non seulement en région parisienne, mais dans toute la France -provient, pour une grande part, de la saturation complète du dispositif d'accueil spécifique pour les demandeurs d'asile (2). D'où des revendications portant sur ces deux aspects. Mettre fin au « gâchis financier » Sur l'hébergement d'urgence, les associations demandent aux pouvoirs publics, au-delà des efforts saisonniers, « un véritable plan national pluriannuel, d'une ampleur suffisante pour ne pas se laisser dépasser au moindre imprévu ».…
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