L'ADMR rassurée : l'APA favorisera les services prestataires
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
L'Union nationale ADMR (Association du service à domicile) (1) s'inquiétait beaucoup des dispositions de la loi instituant l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) (2) concernant l'aide à domicile. Le texte prévoit en effet, sauf refus exprès de l'intéressé, l'intervention obligatoire d'un service prestataire dans « les cas de perte d'autonomie les plus importants ». Où la limite sera-t-elle placée ? Le projet de décret (actuellement soumis au Conseil d'Etat) précise que l'obligation vise les cas de « fragilité particulière » constatée, les personnes nécessitant une surveillance régulière et les personnes très dépendantes classées dans les groupes GIR 1 et 2. Craignant pour l'emploi dans certaines de ses associations (3), l'union aurait aimé voir la mesure étendue aux personnes moyennement dépendantes, classées en GIR 3 et 4.Un entretien avec Elisabeth Guigou l'a rassurée. Le même décret prévoit en effet que la participation du bénéficiaire de l'APA (le ticket modérateur) sera majorée de 10 % si celui-ci fait appel à un service prestataire non agréé ou à une tierce personne employée directement. Dans tous les cas, donc, une « prime » est accordée pour l'utilisation d'un prestataire…
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