FO dresse le cahier de doléances des assistantes maternelles de l'ASE
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 1 min.
« On nous demande de sécuriser les enfants mis à mal par la vie, alors que nous sommes nous-mêmes fortement insécurisées dans notre fonction », estime une assistante maternelle de l'aide sociale à l'enfance (ASE) à qui l'on vient d'enlever trois enfants difficiles pour ne lui en donner aucun autre. Parce qu'elle a été malade ?qu'elle a appelé à l'aide ? qu'elle a plus de 50 ans ? Elle ne sait...Un exemple parmi d'autres des témoignages recueillis par la commission assistantes maternelles de la Fédération Force ouvrière des personnels des services des départements et des régions (1) en vue de dresser un véritable cahier de doléances d'une « profession maltraitée qui se bat pour un véritable statut ». Tout y passe, méthodiquement, exemples à l'appui. D'abord la totale précarité de l'emploi, l'aléa des revenus qui peuvent varier du simple au triple d'un mois à l'autre, l'inégalité des rémunérations entre départements, l'absence de majoration du travail des dimanches et jours fériés, la difficulté à récupérer les frais d'entretien ou à obtenir une aide en cas de maladie, le côté inquisitorial de la procédure d'agrément de certains services, le manque de respect de la vie privée, l'inexistence…
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