Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 4 min.
Omniprésente dans l'actualité, la violence est perçue différemment d'un individu à l'autre. Certaines formes de violences sont surmédiatisées quand d'autres sont totalement occultées ou déformées. Tentative d'explication par Charles Ségalen, éducateur spécialisé.
« Personne ne met en doute la place de la violence dans l'actualité. Elle est seulement perçue différemment - exagérée, minimisée - selon ce qu'elle engage comme responsabilités dans ses manifestations. On sait aussi que notre société a connu d'autres pics de violence, notamment juvénile, après la Seconde Guerre mondiale, par exemple, ou davantage encore à la fin du XIXe siècle, quand 50 000 à 60 000 mineurs dormaient dans les rues à Paris. Epoque non des “sauvageons” mais des “apaches”. La violence est redevenue une réalité préoccupante.Le surmoi, nous a enseigné Freud, se constitue depuis l'intégration des idéaux sociaux. On ne peut ignorer le lien entre les déficits de “garants métasociaux” (Touraine) et la nature sauvage de l'homme qui, chassée pas à pas, revient au galop ; l'homme est d'abord un loup pour l'homme. Notre société traverse une période de rémission…
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