Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
A l'appel de la Fédération nationale des accidentés du travail et des handicapés (FNATH) (1) et de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante, de 6 000 à 10 000 personnes (selon les sources) ont manifesté, le 29 septembre à Paris, pour « la réparation intégrale et la justice pour toutes les victimes » des accidents du travail et des maladies professionnelles (2). Une semaine après la catastrophe de Toulouse, Marcel Royer, secrétaire général de la FNATH, a souligné « le paradoxe de la législation actuelle : une victime [étrangère à l'entreprise AZF] qui se trouvait aux abords de l'usine lors de l'explosion sera mieux indemnisée qu'un salarié atteint à l'intérieur du bâtiment ».La Fédération des mutuelles de France et l'Union syndicale des médecins des centres de santé apportent leur soutien à la mobilisation. Le Syndicat du ministère du travail, de l'emploi et de la formation (Syntef-CFDT), « professionnellement trop familier » des « conditions actuelles de réparation des victimes et de prévention », fait de même en soulignant « la modicité des moyens que l'Etat prend pour faire en sorte que les employeurs respectent leurs obligations en matière de risques…
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