Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 3 min.
Depuis l'explosion de l'usine chi- mique AZF, le 21 septembre, au sud de Toulouse, les intervenants sociaux sont mobilisés sur tous les fronts pour faire face à l'urgence. L'hôpital spécialisé Gérard-Marchant, qui accueille 350 patients souffrant de problèmes psychiatriques, a dû être évacué. Et bon nombre de malades ont été répartis dans plusieurs hôpitaux de la région. La destruction totale du centre spécialisé entraîne « un besoin de reconstitution des moyens de la psychiatrie publique en Haute-Garonne », estime le directeur de l'agence régionale de l'hospitalisation, Pierre Gauthier. Le scénario est le même pour l'institut médico-éducatif André-Bousquairol, qui a subi d'énormes dégâts matériels, et dont les enfants ont été placés dans d'autres centres. Développer les lieux d'écoute... A la mairie, trois numéros d'appel (1) et une écoute avec des professionnels ont été mis en place quelques heures après l'explosion. Depuis, plusieurs psychologues se relaient au téléphone ou consultent sur place ou dans les huit cellules de soutien improvisées dans les quartiers. Cinq centres médico-sociaux (CMS) du conseil général de la Haute-Garonne (2) ont été touchés par la déflagration et…
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