Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 6 min.
Pour Béatrice Coletti, titulaire d'un DESS humanitaire et solidarité et stagiaire à l'ALPIL (1), il est « temps de revoir la politique d'accueil de la France ».
« Ils sont sur le sol français, y sont nés ou y résident. Ils y sont tolérés, le plus souvent légitimement du point de vue de la loi, car ils ont des titres de séjour, des papiers leur permettant d'être ici. Pourtant, ils sont dans un processus de droits limités, distribués avec parcimonie selon leur statut, et souvent en fonction de la bonne volonté des préfectures. Ainsi, l'Etat reconnaît un droit à la régularisation de ces personnes, et entre-temps, ne leur donne que le droit d'attendre l'ouverture potentielle de leurs droits. Il leur est alors impossible de trouver un logement[...].Les situations d'errance, et parmi elles, la multiplication des errances de groupes familiaux, s'accumulent sans trouver d'issue satisfaisante. Exemple : à Lyon en mars 2001,13 associations travaillant à l'accueil du public [...] ont dénombré 283 ménages à la rue, ou sur le point de l'être, sans solution d'hébergement. Ces personnes que l'on…
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