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Le Conseil national du sida souhaite voir affirmer une priorité à la prévention sur la répression de l'usage de drogues

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En France, de 130 000 à 160 000 personnes font usage de drogues par voie d'injection intraveineuse et cette consommation « constitue incontestablement une pratique à hauts risques ». Huit ans après un premier avis émis sur ce sujet (1), le Conseil national du sida s'est penché sur les questions soulevées par la prise de drogues en termes de santé publique, dans un rapport présenté le 6 septembre (2). « Les risques sanitaires, note-t-il, sont en partie imputables aux substances injectées elles-mêmes. Mais ils mettent en cause plus largement les comportements de consommation et les styles de vie » des usagers. Certes, la prévalence de l'infection par le VIH décroît puisqu'un tiers des toxicomanes étaient séropositifs au début des années 90, contre 15 à 20 % aujourd'hui. Par contre, 5 % des usagers sont touchés par l'hépatite B et environ 60 %par l'hépatite C. Outre la persistance de pratiques dangereuses comme le partage du matériel de consommation et les relations sexuelles non protégées, le rapport souligne le développement de la polyconsommation impliquant drogues licites (comme l'alcool) et illicites, mais aussi psychotropes et médicaments de substitution.Face à ce phénomène, le…
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