Lever les ambiguïtés de la notion d'AEMO et restaurer la place des parents
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Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Face au flou du concept « d'action éducative en milieu ouvert [AEMO] administrative », le Carrefour national de l'action éducative en milieu ouvert (Cnaemo) a réclamé, il y a quelques semaines, l'inscription dans les textes d'une « mesure d'aide éducative demandée », plus respectueuse selon lui des parents (1). Il s'agirait en fait de compléter l'article L. 222-3 du code de l'action sociale et des familles qui reconnaît déjà l'aide à domicile et prévoit l'intervention d'un service d'action éducative. Le Cnaemo propose d'amender cet article afin que figure expressément « l'intervention d'un service d'action éducative et sociale de soutien à l'exercice de la fonction parentale dans le cadre d'une mesure d'aide éducative demandée par les parents, père et mère, et par les personnes exerçant l'autorité parentale ».Cette précision aurait le mérite de clarifier les choses face à « une réalité sans doute ignorée », estime Jean-Michel Bury, directeur de « La vie au grand air » (2). En effet, l'aide à domicile, prévue par les articles L. 222-2 et L. 222-3 du code de l'action sociale et des familles, « est attribuée, sur sa demande ou avec son accord, à la mère, au père ou à défaut à la personne…
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