Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 2 min.
La confirmation de la jurisprudence Perruche par la Cour de cassation (1), le 13 juillet, a de nouveau provoqué de vives réactions de la part des associations représentant les personnes handicapées et leurs proches (2). « L'arrêt de la Cour de cassation [...]reconnaissant explicitement qu'il vaut mieux être mort que naître handicapé est d'une gravité exceptionnelle pour notre démocratie », s'est indigné le Collectif des démocrates handicapés (CDH) (3). Selon le parti politique des handicapés, créé en décembre 2000 (4), cette décision de justice « révèle de façon tragique l'incapacité de notre société d'offrir un accueil matériel, affectif et psychologique aux personnes handicapées » et constitue « un encouragement à l'avortement thérapeutique plutôt qu'une mobilisation nationale pour aider les citoyens handicapés à vivre ». Le collectif regrette que la Cour de cassation n'ait pas tenu compte de l'avis du Comité consultatif national d'éthique, qui avait refusé, le 29 mai, de reconnaître le droit de l'enfant à ne pas naître (5).De même, pour le Collectif contre l'handiphobie (6), constitué par une centaine de familles au lendemain de l'arrêt Perruche, la « véritable question posée…
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