Les placements d'enfants considérés comme un dernier recours par la CNCDH
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Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 2 min.
« Tout doit être fait pour permettre aux enfants d'être élevés par leurs parents », affirme la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH), dans son avis sur les placements d'enfants, adopté le 6 juillet (1). Lequel s'inscrit dans le droit-fil des récentes annonces de Ségolène Royal sur la réduction de leur nombre (2), évalué à 150 000 tant pour les décisions administratives que judiciaires.Selon la commission, priorité doit être donnée à la prévention, entendue comme « offre d'accompagnement » et non comme « renforcement du contrôle ». Les appuis apportés par la famille élargie (grands-parents...) « doivent pouvoir être naturellement pris en compte ». Et les soutiens individuels et collectifs « multiformes », y compris dans le domaine culturel, par des équipes pluridisciplinaires, « à partir des demandes et des aspirations des familles », doivent être développés. Même après un placement, ils pourraient permettre aux parents de « réoffrir le plus vite possible les bonnes conditions d'un retour au sein de la famille ».Par ailleurs, respecter les droits des familles et des enfants, en particulier en introduisant le contradictoire dans les procédures d'assistance…
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