Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Lecture : 2 min.
« C'est l'ensemble des mesures et sanctions pénales, en milieu ouvert comme en milieu fermé, qu'il faut revoir », plaide l'Association française de criminologie (AFC) (1), à quelques jours de la présentation par la garde des Sceaux, le 18 juillet, de l'avant-projet de loi pénitentiaire (2). L'AFC apporte sa contribution au débat, puisqu'elle vient de remettre au cabinet de Marylise Lebranchu et aux parlementaires, membres des commissions d'enquête sur les prisons (3), 55 propositions pour « une réforme générale des mesures et sanctions pénales ». Un quart des membres du Comité d'orientation stratégique, chargé de la réflexion sur la future loi, sont d'ailleurs adhérents de l'association, dont « l'un des objectifs est de faire du lobbying, mais en défendant des intérêts publics », affirme son président Pierre Tournier. Abolir la perpétuité Un groupe composé de chercheurs, de magistrats, de directeurs d'établissements pénitentiaires, d'anciens détenus, de travailleurs sociaux, a travaillé à ce texte qui préconise notamment l'abolition de la réclusion criminelle à perpétuité et la suppression des périodes de sûreté. Pour lui, les conditions d'exécution des mesures et peines « doivent…
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