Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 2 min.
Réunie en assemblée générale extraordinaire le 23 juin, l'Association nationale des assistants de service social (ANAS) (1), en butte à de graves difficultés de trésorerie, s'interroge sur les moyens de poursuivre ses activités. Cette situation, qui pose la question de l'avenir des associations professionnelles dans le travail social (2), inquiète fortement sa présidente, Paola Parravano.
Quelles sont les difficultés de l'ANAS ? Si ses comptes restent équilibrés, l'ANAS connaît de graves difficultés de trésorerie liées à la fois à la baisse du nombre de participants aux colloques et congrès qu'elle organise et à celle de ses adhérents : passés en quatre ans de 1 700 à 1 200 - dont 800 à jour de leur cotisation. Si les collègues sont nombreux à nous solliciter sur des questions d'éthique et de déontologie, ils n'adhèrent pas forcément pour autant. Comment expliquez-vous ce phénomène ? Nous pensons qu'il est lié pour partie à la baisse générale du militantisme et de l'engagement bénévole. Reste que cette situation nous interroge : l'ANAS est-elle encore intéressante…
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