Publié le : Dernière Mise à jour : 23.09.2017Lecture : 2 min.
Il ne s'agit pas de cracher dans la soupe. Le décret concernant les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) paru au Journal officiel le 4 juillet (1), « marque de grands progrès », reconnaît la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS) (2), qui attendait ce texte depuis trois ans. Parmi les avancées les plus notables, selon la fédération, l'admission, désormais décidée par l'établissement lui-même et non plus par le préfet, et la suppression du plafond de six mois restreignant la durée d'accueil, au profit d'une évaluation personnalisée, par le CHRS, des besoins de la personne. Autant de dispositions « qui entérinent des pratiques largement répandues », se félicite Jean-Paul Péneau, directeur de la FNARS.Autre motif de satisfaction, les modifications concernant les CHRS spécialisés dans l'accueil des demandeurs d'asile et réfugiés, les centres d'accueil pour demandeurs d'asile et centres provisoires d'hébergement. « Une révolution », insiste Jean-Paul Péneau : désormais, les décisions d'admission sont prises par le CHRS sur proposition d'une commission, tandis qu'à l'heure actuelle, « les gestionnaires et les demandeurs n'ont…
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