Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 2 min.
En dix ans d'existence, Sida info service (1) a reçu 4,5 millions d'appels et mené 1,6 million d'entretiens. Son directeur, Yves Ferrarini, s'inquiète d'un désintérêt de l'opinion vis-à-vis de la maladie et exige le renouvellement des politiques de prévention.
Quel bilan tirez-vous de vos dix ans d'activité ? Le sida est redevenu une maladie invisible. Contrairement à la période du milieu des années 90, où les malades se retrouvaient dans une telle situation de désespoir qu'ils le clamaient haut et fort, aujourd'hui, avec l'amélioration des traitements et de leur mode de vie, les personnes atteintes sont retombées dans l'anonymat. Et elles appellent beaucoup moins Sida info service. Nous constatons, cependant, que celui-ci continue à répondre à des besoins réels, même s'ils se sont modifiés. Les questions tournent souvent autour de la réinsertion professionnelle ou de l'accès aux prêts ou aux assurances. Enfin, nous sommes encore, et c'est inquiétant, témoins de comportements de prise de risque. La transmission sexuelle est d'ailleurs le premier sujet d'interrogation des appelants. Quelles sont vos…
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