Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Lecture : 7 min.
Dernière séance, le 18 juin, pour le Conseil supérieur du travail social (CSTS), qui achève son quatrième mandat. A 74 ans, Jacques Ladsous, véritable cheville ouvrière de cette instance, a décidé de ne pas représenter sa candidature à la vice-présidence. Regard sur le CSTS mais aussi sur l'évolution du travail social.
Actualités sociales hebdomadaires : Quel bilan dressez-vous du CSTS ? Jacques Ladsous : Il me paraît plutôt positif. Je crois que le CSTS s'est cherché pendant quelque temps. Au début, c'était un outil assez formel. Et puis devant l'ampleur des sujets proposés et des discussions qui se sont engagées dans les groupes de travail, il est devenu une assemblée qui débat. C'est un peu, pour moi, un instrument de la démocratie sociale au sens où l'expression est totalement libre. C'est une instance où des professionnels de terrain tentent de réfléchir ensemble afin d'orienter le travail social. Je ne sais pas, sincèrement, si les ministres se servent beaucoup de ces travaux, mais ceux-ci sont très attendus sur le terrain. De fait, on peut s'interroger sur l'intérêt que les ministres en charge des affaires sociales portent aux…
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