« Il y a peu de temps encore, l'éducation pour la santé n'était pas gagnée. Et pas que dans la pénitentiaire ! Il faut donc mesurer le chemin parcouru. Même s'il reste beaucoup à faire. » Formulée par Odile Sampeur, directrice adjointe du centre pénitentiaire de Nantes, lors du colloque « Education et promotion de la santé en milieu pénitentiaire » (1), ce constat en demi-teinte reflète le sentiment des professionnels. En clair, malgré un démarrage difficile, la dynamique est lancée, mais de nombreux freins subsistent.En confiant au service public hospitalier l'organisation des soins en milieu carcéral ainsi que la coordination d'actions de prévention et d'éducation pour la santé, la loi du 18 janvier 1994 (2) visait à « assurer aux détenus une qualité et une continuité de soins équivalentes à celles offertes à l'ensemble de la population ». Si le but est loin d'être…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?