Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 2 min.
Plutôt que punir les parents « défaillants » ou se substituer à eux, mieux vaut renforcer la cohésion des familles et les soutenir dans l'exercice de leur fonction éducative. Désormais reconnu comme l'une des orientations des politiques sociales, ce changement d'approche bouscule quelque peu le système de protection de l'enfance et, plus largement, les dispositifs législatifs et réglementaires qui régissent l'attribution des prestations et des aides sociales en imposant des normes de comportements. Il oblige également les travailleurs sociaux à revisiter leurs pratiques et à créer de nouveaux types de relations avec les usagers. Mouvement que, sur le terrain, de nombreux professionnels ont déjà su anticiper à travers la mise en place de projets novateurs. C'est le cas, notamment, de l'action « Reparentalisation » menée à Dieppe, dès 1994. A cette époque, plusieurs travailleurs sociaux intervenant sur un quartier de la ville (éducateurs du foyer Duquesne, éducateurs de rue, assistantes sociales de secteur, puéricultrice de PMI, conseillère en ESF, travailleuse familiale...) décident de mettre en place une action collective et interpartenariale afin de répondre autrement que par la multiplication…
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