« Lorsqu'elles quittent la prison, les femmes dont l'intervention pénale est venue sanctionner une longue série de ruptures sociales ne peuvent absolument pas rater leur sortie. Sinon cela se traduit souvent par des récidives, des suicides, des catastrophes avec les enfants... », affirme Alain Planeix, chef de service au centre socio- éducatif Soleillet (1), de l'association Aurore (2). C'est donc autour de ce constat, de ce besoin d'aider ces femmes à reprendre pied dans la vie libre, que ce centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) parisien a construit sa démarche d'accueil.Créé, en 1984, pour pallier le manque de structures aptes à recevoir des femmes avec enfants sortant de prison, Soleillet a en effet décidé, en 1996, de ne plus admettre et accompagner que des femmes, avec ou sans enfants, issues de détention. A cette spécificité, l'établissement en…
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