Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Le rejet des formules de vacances traditionnelles au profit de départs autonomes bouscule les pratiques des professionnels de l'animation. Si ces nouvelles réponses favorisent l'intégration sociale de jeunes en difficulté, elles exigent souvent de prendre des risques pédagogiques.
« Aujourd'hui, les jeunes se détournent de plus en plus des centres de vacances et des colonies, qu'ils associent trop à des formules destinées aux enfants. Ils revendiquent de plus en plus tôt l'accès à des vacances en autonomie et avec leur groupe d'amis », notait, Michelle Rigalleau, déléguée générale de l'association Vacances ouvertes, lors d'un colloque consacré au départ des jeunes en vacances autonomes (1). Un constat partagé par nombre de professionnels de l'animation, à l'exemple de Franck Van Damme, directeur du service jeunesse de Bobigny (Seine-Saint-Denis) : « Les formules traditionnelles du camp d'ados, avec les séjours vélo ou randonnée, les jeunes n'en veulent plus. Ils cherchent à inscrire les relations fortes qui existent au sein de leurs groupes dans des projets positifs tels que des départs en séjours autonomes. » Ces nouvelles aspirations,…
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