Publié le : Dernière Mise à jour : 03.08.2017Lecture : 7 min.
Le redémarrage économique a un double effet paradoxal sur les méthodes de l'AFPA :d'un côté, 16 % des stagiaires abandonnent leur formation au profit d'un emploi, même précaire. De l'autre, les centres doivent accueillir des publics en plus grande difficulté et apprendre à travailler davantage en partenariat avec les services sociaux.
« Nous avons affaire à des personnes davantage fragilisées que par le passé : elles sont en plus grande détresse, déstabilisées et cumulent souvent de multiples handicaps qui nous imposent de changer de produits et de services », constate Gilbert Hyvernat, directeur général de l'Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) (1). Cet organisme public de formation a pour vocation d'assurer la qualification des demandeurs d'emploi et des salariés qui en ont besoin. Près de 60 000 personnes au chômage bénéficient, chaque année, de ses actions de formation qualifiantes.Or, la reprise est venue changer la donne. Nombre de stagiaires choisissent d'abandonner le parcours qualifiant entrepris- parfois à quelques semaines de la certification - au profit d'un emploi, même précaire.…
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