Pour la chancellerie, la lutte contre la violence est une question de moyens
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Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Lecture : 2 min.
Parce que « lutter contre les violences, ce n'est plus maintenant une affaire de texte », Marylise Lebranchu, ministre de la Justice, estime qu'il n'est pas nécessaire de réformer l'ordonnance de 1945 sur l'enfance délinquante. S'exprimant devant la presse, le 9 mai, elle a rappelé, pour conforter son propos, qu'en 2000, 3 996 mineurs ont été détenus et qu'au 1er avril 2001, 706 mineurs étaient incarcérés. Et insisté sur le taux de réponse pénale de 80 % pour les délits commis par les mineurs. En revanche, « mieux lutter contre les violences est [...] maintenant une affaire de moyens et de pratiques professionnelles ». Tel est l'objectif d'une circulaire du 9 mai sur l'action publique, présentée par la garde des Sceaux.Outre le rappel des compétences des préfets dans la mise en œuvre, au plan local, des instructions générales de politique pénale, ce document appelle à la généralisation des conférences d'action publique dans le ressort des cours d'appel. Fixant « un cadre concret de communication sur les priorités de politique pénale [...]adaptées au plan régional », elles devront être ouvertes aux responsables territoriaux de l'administration pénitentiaire et de la protection judiciaire…
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